Différents types de dictées

​Lors d'un contrat en 6e année, ma tâche consistait à enseigner les Sciences, l’Éthique et à demander les leçons. Pas besoin d’une calculatrice pour savoir que deux et deux font quatre. J’ai passé la plupart des mes vendredi à faire des rappels sur le comportement et à entendre des « ahhhhhh, c’est plate ».

J’arrivais avec de bons projets, motivants (j’avais d’ailleurs passé plusieurs heures à tout fignoler), mais le manque de coopération des élèves faisait souvent en sorte que je devais m’en tenir au plus traditionnel. Dé-cep-tion.

Malgré tout, c’est dans ce genre de situation que l'on apprend le plus, car cela nous pousse davantage à nous questionner. Entre autres, je me suis demandé comment j’aurais pu rendre la période des leçons plus « excitante » disons. Au départ, lorsque j’ai pris les rênes, j’ai suivi le même moule qui était déjà établi et qui était le suivant :Mots de vocabulaire, verbe, questions en mathématique et en grammaire sur ce qui était à l’étude pendant la semaine et les tables.

À un moment donné, j’en ai eu assez (moi aussi) ! J’ai fait quelques recherches et j’ai trouvé une autre façon de demander les tables : les ceintures mathématiques. Le principe est simple, l’élève doit passer les différents niveaux tout comme s’il passait les ceintures dans un cours de karaté. J’ai pris les différents niveaux sur le site de Charivari. Comme les élèves sont assez vieux, la consigne était de réaliser le tout en une minute. Quand ils auront atteint le dernier niveau, j’ai pensé qu’ils pourront s’obtenir une petite gâterie ou un congé de tables pour quelques semaines.

Pour ce qui est du vocabulaire, je n’ai pas changé la formule, mais j’ai quand même fait quelques recherches pour une prochaine fois. Voici donc différents types de dictées qui favorisent la réflexion et l’application des connaissances grammaticales.

La phrase du jour :

Une phrase composée pas l’enseignant ou par un élève et dans laquelle on retrouve des mots à l’étude est dictée et un élève vient l’écrire au tableau. En groupe, on fait ensuite une analyse réflexive.

La dictée zéro faute :

Faire écrire un court texte aux élèves en leur permettant de poser des questions qui doivent se répondre par oui ou par non. Les élèves doivent poser leurs questions en utilisant leurs connaissances grammaticales.

La dictée dirigée :

Dicter un court texte aux élèves en attirant leur attention sur les difficultés possibles. Laisser ensuite un temps aux élèves pour se corriger à l’aide de la méthode d’auto-correction.

La dictée entre pairs :

Les élèves se dictent un petit texte en équipe de deux ou trois et font une correction collective.

La dictée coopérative:

L’enseignant dicte un court texte. L’élève emploie un code pour identifier les mots dont il est incertain. Par la suite, en équipe, il y a consultation. L’équipe doit ensuite remettre une seule copie à l’enseignant.

Pour finir, je vous suggère, sur le site de Stéphane Côté « la dictée folle » et « la dictée commandée ». Je vous invite à y jeter un œil, ça vaut la peine!

Autres articles intéressants sur la dictée zéro faute et la phrase du jour ici : http://rire.ctreq.qc.ca/2014/04/dictees_innovantes/

Références : Vous pouvez retrouver les différents types de dictées ainsi qu’une définition plus détaillée dans le Guide pédagogique, services éducatifs aux jeunes du primaire qui a été produit par une équipe de la commission scolaire de La Capitale.

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