Corriger ses textes
- Mélanie
- 15 oct. 2015
- 2 min de lecture
Les enseignants déploient beaucoup d’efforts pour que les élèves prennent plaisir à écrire. Plusieurs, suggèrent, entre autres, et de plus en plus, des périodes d’écriture libre. Il y a aussi les plus traditionnelles dictées qui sont encore bien présentes. Les situations d’écriture sont souvent réinventées afin de proposer des thèmes à la fois amusants, inspirants et signifiants pour les jeunes. Ces efforts ne semblent pas vains, car je remarque un certain enthousiasme chez les élèves (oui,oui). On sent que, petit à petit, tous les efforts déployés les amènent à avoir plus de plaisir à écrire. Toutefois, quand arrive la période de correction, c’est une autre paire de manches! Les commentaires du genre : « Ah, c’est plate! », « Sommes-nous obligés? », fusent de toutes parts devant l’ampleur de la tâche.
D’où mon questionnement. Comment rendre cette étape du processus d’écriture essentielle aux yeux de nos élèves? J’ai, de prime abord, soulevé deux points : ajuster nos exigences et varier les méthodes.
Ajuster nos exigences
Nos élèves, bien qu’ils aient à peu près le même âge et qu’ils sont au même niveau scolaire, n’ont pas tous les mêmes acquis. De fait, certains élèves ont la capacité (parfois presque innée) de corriger leur texte de façon automatique tandis que d’autres ont un grand besoin de développer des stratégies efficaces. Ainsi, dans le cas de l’élève qui écrit sans beaucoup de fautes, il peut paraitre aberrant qu’on lui demande d’effectuer une longue méthode d’autocorrection sur son texte. Il n’en voit pas l’utilité et n’est donc pas motivé. Il m’apparaît donc important d’ajuster nos attentes vis-à-vis chacun de nos élèves.
Varier les méthodes
À ce stade de ma réflexion, je me disais qu’il devait absolument y avoir différentes façons d’amener nos élèves à poser un regard critique sur leurs écrits. Par exemple, faire lire son texte par quelqu’un d’autre, le lire à voix haute ou encore le laisser reposer quelque temps avant d’y revenir.
Voilà où en est ma (TROP COURTE) réflexion. S'il s'avère que ce sujet vous intéresse, une blogueuse que j’aime beaucoup s’est questionnée sur ce même sujet et propose un article tout à fait intéressant et beaucoup plus complet. Je vous invite donc à le lire pour poursuivre la réflexion ICI.
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